Il y a des gens comme ça, ça les blesse vraiment profond quand ils sont unfollow sur Twitter ...
C'est un sujet bien redondant dans la blogo high-tech et ça m'exaspère depuis un petit moment. Alors ce matin une énième lecture d'un billet éploré m'a amené cette réflexion qui m'a traversé la tête pour une poignée de secondes. Le temps pour moi de m'étonner fort beaucoup tout plein sur l'importance qu'attachent certains à leur vie virtuelle. A lire quelques blogs ici ou là qui tergiversent oisivement sur les bonnes pratiques des outils réseauteux, il y en a qui donnent la nette impression de vivre dans un monde d'une cruauté numérique redoutable.
On avait déjà connu ça avec les blogs au tout début de la blogo (et encore aujourd'hui) où plusieurs égos bien gonflés ne supportaient tout simplement pas qu'on ne les applaudissent pas dans les commentaires. Autre temps autres mœurs c'est désormais le fait d'être lourdé sur Twitter qui donne de l'acné à certains qui ont probablement imaginé que Twitter est un chat ou je ne sais quelle autre bestiole affectueuse. Ils sont d'ailleurs souvent tellement spécialistes des médias sociaux et autres appellations qu'ils ne savent même pas gérer leurs notifications par email et se plaignent d'êtres avertis de follow/unfollow ...
Le web c'est se confronter à des tas de pratiques pas toujours douces et mielleuses ! Ca me fait doucement marrer tous les blogueurs qui pleurent pour leur anonymat en ce moment et qui sont toujours les premiers -et les mêmes- à demander aux autres des courtoisies inouïes envers leur petite personne. Je sais bien que beaucoup de pratiquants assidus de Facebook et Twitter y mettent plus qu'une fenêtre sur leur activité et que c'est parfois tout leur être qui transparaît à travers leurs avatars et l'identité numérique un brin chaotique qu'ils étalent à longueur de timeline. Et je le respecte parce que quelque part le virtuel n'existe pas. Quand on met une photo de soi, qu'on choisi un pseudo, qu'on se met en scène sur le web, c'est toujours une part de notre réalité. Ce que je ne supporte plus c'est que ceux qui ont un usage plus utilitaire de ces mêmes réseaux soient pointés du doigt comme des méchants. Je ne pense sincèrement pas que de ne plus suivre quelqu'un soit en soi un acte de barbarie.
C'est décidé et après je vais me faire un petit café, je vais les appeler les Twitterémotifs :) Vous en êtes ou pas ?