Marilyn French nous livre et délivre un ouvrage dévoilant l'esthétique des femmes dans leur propre torture. En quelques sortes la vérité sur la culture des femmes et leur devenir soufré. Le mal-être féminin de la féminité conventionnelle et conventionnée par les attitudes transmises de générations en générations ...
Les hommes aiment se travestir en femme et c'est sous l'exagération des traits de la féminité qu'ils transforment cette tragi-comédie en une galerie d' horreurs. Si le corps fait office de support de malaises, la scène, les toiles où la torture se produit et la pathologie se situent essentiellement au niveau de l'épanouissement de la sexualité de la femme. Marilyn French nous indique et étaye comment se créer sa propre identité de genre en la fondant sur de simples fonctions biologiques ( c'est à dire, je suis un homme ou je suis une femme ) est à la fois destructeur et pourtant si commun au deux sexes. Bien sûr, en apparence et lorsque le jeu du corps induit une personnalité juste empruntée, alors apparaît des images de grotesques programmations neuro-linguistiques qui divulguent un mal être certain : tics nerveux, éruptions cutanées, transpiration aux ailes du nez, le visage n'est qu'un simple masque que l'on peut sans aucun soucis démasquer. Quant à la bouche, tremblante ou encore sans retenue, elle s'infligera la parole ou le cri de sa rancœur si la douleur est trop profonde et cela sans aucun contrôle. On ne parle pas ici de toilettes pour séduire mais bel et bien pour se vider en exprimant. L'habit fait le moine si tel est sa propre vérité.