Le Spam : source de stress

Oui, je n'y vais pas par quatre chemins, ni même douze : le spam est une plaie innommable qui me plombe littéralement l'atmosphère digitale. Quelques pistes pour en venir à bout ...

Une fois n'est pas coutume, je ne vous parlerai pas ici de spamco, cet art si délicat que maîtrisent avec doigté les vendeurs de pilules les plus raffinés. Non, je parle bien du Spam, ce jambon (trop) épicé qui rend obèse nos webmails. En Anglais ou en Javanais, c'est toujours le même topo : les mailings non sollicités, c'est le truc sur lequel on garde toujours un œil même si on en veut pas. Voilà qui sonne comme une fatalité : le spam, il faudrait vivre avec. Tout simplement parce que nous n'envisageons pas le web comme un cercle fermé où l'entre-soi règne en maître. Rien que ces trois derniers jours, j'ai reçu quelques sollicitations inattendues de marques et d'une agence de relations presse. Si j'avais eu le réflexe de virer simplement tous les emails dont je ne connais pas l'expéditeur, je passais à coté d'interactions enrichissantes, d'opportunités, de prises de contact. Et c'est là toute la difficulté, car il ne s'agit pas là d'un dilemme, loin s'en faut.

Pire, il peut y avoir des "faux positifs" sur lesquels notre oeil de lynx peut ripper. Cela m'arrive souvent lorsque je participe à un concours sur un blog ici ou là, et que je fini par gagner une babiole, des entrées pour aller au cirque, ou un échantillon de mayonnaise suédoise. Il n'est pas rare que dans ce cas, l'expéditeur donne pour objet à son email : "Bravo ! Vous avez gagné ..." C'est risqué, non ? Si vous vivez dans le même monde cybernétique que moi, vous devez vous en avaler une bonne dizaine par semaine, des emails avec des titres alléchants du même tonneau. La loterie de Bill Gates étant de loin là plus courue, il faut dire. En 1988 déjà, la toute première vague de spams de l'histoire reconnue à ce jour promettait "Make money fast" ... une éternelle promesse dont le web raffole.

Un fléau de vilains pas beaux

Voilà un intertitre qui claque dans le vent glacé, non ? Parmi les 144 milliards d'emails distribués tous les jours sur la planète, 70% environ sont du spam. Voilà qui fait frémir tout en remettant un peu en perspective nos petits cas individuels. C'est bien une déferlante continuelle qui n'épargne personne. Même si votre adresse de courriel (pour causer comme les québécois) n'est divulguée nulle part, qu'elle n'est présente dans aucune base de données, vous pouvez toujours recevoir un bon petit spam matinal.

Au bureau, un salarié qui reçoit et envoie des emails consomme environ 136 kg équivalent CO2 par année, des émissions de gaz à effet de serre qui sont donc en grande partie du fait des spammeurs. Quand je vous disais que ce sont des vilains !

Solutions à mettre en place

Bon, on filtre ce spam ?

A un moment donné, exaspéré de passer 10 minutes chaque soir à supprimer des messages à destination des malcomprenants, je me suis demandé si la solution ne serait pas de tout filtrer. Faire une sorte de whitelist, une liste blanche dans laquelle j'inscrirais les seules personnes autorisée à m'écrire. Un peu comme l'excellent Mailforkids, mais un truc plus robuste, qui s'adapte à la situation. Sur Gmail par exemple, il est fréquent de constater que plein d'utilisateurs ont loupé des messages intéressants à cause de la fonctionnalité "promotions". Heureusement, il existe des solutions en ligne qui filtrent le spam sur des critères super finauds, avec des algorithmes balaises comme tout. A ce titre je vous recommande AltoSpam (oui) un logiciel anti-spam et anti-trojan en saas qui protégera efficacement vos bécanes, y compris au coeur de la nuit la plus sombre. L'interface de leur site fleure bon les premières années des Internets, mais c'est surtout l'efficacité de leur offre qui est exemplaire. Leur dispositif inclut bien entendu un bon anti-virus qui surveillera pour vous les pièces-jointes louches et autres traquenards numériques planqués dans les présentations Powerpoint de la tante Olga. En réalité, il y a bien plus de répondant dans leur solution : 16 technologies anti-spam spécifiques combinées à 5 anti-virus constituent la forteresse entre vous et le cybermonde. Et le plus beau dans tout ça, c'est que le taux de faux positif est quasi nul. Votre donjon est donc à la fois imprenable et ouvert aux gentils messagers.

Enfin, on pourra ajouter également que le spam est un ennemi infatigable qui nous empêche d'atteindre l'Inbox Zéro, le graal de bien des internautes. Rien que pour ça, on a toute les raisons de les détester.


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