Les 3 titres, le spam et le SEO

Il n'est pas rare de trouver dans la presse papier une vraie créativité et une affection certaine pour les bons mots. Sur le net, le roi Google a lissé le comportement de chacun, référencement oblige, qui formatent des titres informatifs, chocs, et pas vraiment subtils ...

A mes tous débuts du web, vers 2000, j'animais un site 2.0. Car oui, il y avait déjà des commentaires, et même déjà un fil RSS. C'était un Spip qui motorisait tout ça. A cette époque bénie où les places n'étaient pas tant squattées donc, disais-je, nous étions une bande de lurons à écrire comme pour un fanzine, avec drôlerie et espièglerie.

Quelques titres (ou alors tous) n'avaient rien à voir avec le sujet traité, avec un clin d'oeil, un jeu de mot, etc ... On en trouve encore quelques vestiges sur tribords. Chaud ! c'est aux moines !, Le mal a de l'imaginaire, Sercq moi fort, Sicilia que je veux !, etc ...

Bon, où veux-je en venir ? Tout simplement aux titres de nos posts, billets, articles, et autres buzzeries sociales. Pour une bonne indexation, nous avons 3 niveaux de titres : la balise < title > qui donne le titre du site, l'url qui-est-maintenant-rewritee-avec-soin un peu partout, et enfin, la balise H1 ou H2 pour... le titre de l'article ! Celui que lit très certainement le lecteur lambda, et certainement celui-là seul.

Pourquoi ne pas travailler les sites en permettant à ces trois niveaux d'être différents ? Très souvent, les scripts de blogs copient le titre du billet dans le titre de la page : répétition pour Google, mais perte de qualité pour l'utilisateur. Et ça, c'est dommage de gâcher. Car en traînant ses guêtres sur les blogs marketings, on vous le hurle à longueur de pixels : l'expérience utilisateur coco, c'est le gros lot !

Pour résumer l'idée de la soirée, l'idéal selon moi se situe en 3 niveaux qui doivent être chacun liés à leurs fonctions : Bon, un exemple vaut mieux que deux tu l'auras. Donc ... reprenons ce billet (oui, celui là, voulez-vous ?) On aurait pu écrire aussi : Là, l'exemple peut paraître extrême, mais franchement : les urls, c'est pour les bots.
illustration hors-sujet par lickapella

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